Variations sur le genre dans une formation au professorat de danse

Fiche du document

Date

23 mars 2015

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1156-0428

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2114-2203

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Gender studies Genre

Citer ce document

Betty Lefèvre, « Variations sur le genre dans une formation au professorat de danse », Journal des anthropologues, ID : 10.4000/jda.5692


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Comment les espaces de formation pour les professeurs de danse produisent‑ils et pérennisent‑ils les dispositifs normatifs de fabrication du féminin ? Quelles sont les possibilités pour les aspirantes au professorat de danse, de négocier, transformer, voire d’élaborer des « performativités » du genre renouvelées (Butler, 2005) ?À partir d’une posture anthropologique, nous montrerons que les pratiques dansées sont des lieux privilégiés de fabrication du genre en cela que les corporéités y sont engagées et expérimentées. En fonction de la spécialité choisie par les étudiantes (classique, jazz ou contemporain) il existe une relative autonomie entre les différentes techniques de danse quant aux valeurs symboliques exposées du masculin/féminin : si les pratiques de la danse classique et de la danse jazz ont, chacune à leur manière, tendance à conforter les normes de genre en ce qu’on pourrait qualifier avec Goffman (2002) « d’hyper-ritualisation » de la féminité, celles de la danse contemporaine proposent des résistances ou des bricolages identitaires plus distanciés avec les modes d’être danseuse.

How does the training of dance teachers produce and perpetuate the normative mechanisms that manufacture the feminine? What are the possibilities for aspiring dance teachers to negotiate, transform and even elaborate new « performativities » of gender (Butler, 2005)? From an anthropological perspective, we show that dance practices are privileged spaces for the production of gender, in that physical existence is engaged and fully experienced there. Depending on the type of dance chosen by the student (classical, jazz or contemporary), a relative autonomy between the various dance techniques exists regarding the symbolic values exposed to masculinity/femininity. Classical dance and jazz dance each has, in its own way, a tendency to reinforce gender norms through what Goffman (2002) termed the « hyper-ritualization » of femininity. Contemporary dance, on the other hand, generates forms of resistance or presents very personal creations of identity that reflect greater distance from the modes of being a dancer.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en