15 janvier 2024
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Jean-Pierre Ledunois, « Grammaire et dialectologie », La Bretagne Linguistique, ID : 10.4000/lbl.3530
S’il faut bien mettre des limites géographiques aux langues et aux dialectes, aussi arbitraires soient-elles, c’est pour les besoins de la dialectologie. Pour étudier un objet, il faut en définir les contours au préalable. Sans objet, pas d’étude. Pour ne pas compliquer inutilement notre propos, nous avons choisi de conserver la division classique du breton en quatre dialectes (cornouaillais, léonard, trégorois et vannetais) : globalement, ce découpage se justifie, ne serait-ce que par la prononciation. Il nous appartiendra de déterminer s'il se justifie également au plan de la grammaire au travers de quelques problèmes concernant les mutations ou la conjugaison.