12 juin 2019
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Cecile Noilhan, « Pierre Miremont (1901-1979) : un félibre oublié du félibrige ? », Lengas, ID : 10.4000/lengas.2845
En 1940, alors que le bataillon de Pierre Miremont (1901-1979) se trouve sur le front de bataille dans les Vosges, le félibre périgourdin est fait prisonnier par les Allemands. Balladé d’oflag en oflag tout au long de sa captivité, il crée à Lübeck, l’escòla dels embarbelats, une école félibréenne des camps où se rassemblent de nombreux félibres prisonniers pour célébrer la langue et la culture d’oc. Pierre Miremont s’est toujours investit pour la langue d’oc et le félibrige, en témoigne son œuvre littéraire autant conséquente que diversifiée avec plus de 40 ouvrages de tous genres (poésie, prose, théâtre, essais de linguistiques sur le parler du Périgord, etc.) dont la majeure partie a été rédigée au sein même des camps de prisonniers en Allemagne.