Displacement and the Natal Paradise: The Metamorphosis of Placenta Burial Rites in Buryat and Mongol Lands

Fiche du document

Date

19 mars 2024

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

L’Homme

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1953-8103

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0439-4216

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/embargoedAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/



Sujets proches En

Cotyledon (Anatomy)

Citer ce document

Caroline Humphrey, « Displacement and the Natal Paradise: The Metamorphosis of Placenta Burial Rites in Buryat and Mongol Lands », L’Homme, ID : 10.4000/lhomme.48190


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This article has two related aims: first to bring to attention an important, but neglected, element of Mongolian and Buryat social relations, those arising around birth and birthplaces. The ritual burial of the placenta creates a birth site attributed with vital force, and this is held to ‘revivify’ throughout their lives not only the child born but also the biological descendants of that child. It is argued that a theoretical perspective focussed on the conceptualisation of ‘being born’ can elucidate aspects of ongoing relatedness through women that jar with patriarchal norms and are often kept secret. The second aim of the article is to attempt to explain why rituals of veneration of ancestral placenta burial sites have not only become increasingly important in personal lives in the contemporary period but also generate new social groupings. Two ethnographic cases from Buryatia are used to show how seeking this place-centred injection of vitality is related to the tragic disruption and dislocation of Buryat society during the 20th century. The placenta burial site (even that of an ancestor) imagined as distant place-of-origin, and paradisical childhood has become a source of strength and emotional release for people trying to address heart-breaking pasts and face forwards to the future.

Cet article a deux objectifs liés : premièrement, attirer l’attention sur une composante importante, mais négligée, des relations sociales mongoles et bouriates, à savoir celles qui se nouent autour de la naissance et du lieu de naissance. L’enterrement rituel du placenta instaure un lieu de naissance auquel on attribue une force vitale censée « revivifier » tout au long de leur existence, non seulement l’enfant né, mais aussi ses descendants biologiques. L’article montre qu’une perspective théorique centrée sur la conceptualisation du fait d’« être né » peut élucider certains aspects de la relation qui se perpétue entre les femmes, souvent dans le secret, et qui entrent en collision avec les normes patriarcales. Le second objectif de l’article est de tenter d’expliquer pourquoi les rituels de vénération des sites d’enterrement des placentas ancestraux sont non seulement devenus aujourd’hui de plus en plus importants dans la vie personnelle, mais ont également généré de nouveaux groupes sociaux. Deux cas ethnographiques en Bouriatie sont utilisés pour montrer comment la recherche de la vitalité que peut insuffler un lieu est liée à la perturbation et à la dislocation tragiques de la société bouriate au cours du xxe siècle. Le site d’enterrement placentaire (même celui d’un ancêtre) imaginé comme un lieu d’origine lointain et une enfance paradisiaque est devenu une source de force et de libération émotionnelle pour celles et ceux qui tentent de faire face à un passé déchirant en se tournant vers l’avenir.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en