11 décembre 2014
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Victoria Liendo, « Infancias póstumas y el tiempo de l’Enfantin », Cuadernos LIRICO, ID : 10.4000/lirico.1812
L’enfance n’est-elle pas toujours un récit posthume ? Ce travail propose de penser l’enfance comme une origine qui se refuse à être identifiée au début d’une vie. Il s’agit, au contraire, d’un temps primordial qui se produit sans cesse, fait irruption et subvertit la linéarité à laquelle aspire le genre autobiographique. Certaines perceptions infantiles, logées dans la mémoire du corps et jamais encore articulées, trouvent leur expression soudaine et aléatoire dans l’écriture. A partir de la notion d’ « enfantin » de Pierre Péju, l’analyse comparative des récits d’enfance posthumes de Witold Gombrowicz et de Victoria Ocampo nous révèle la coexistence de différentes temporalités chez une même personne, les traces d’un corps chargé de mémoire et ouvre une piste concernant l’origine de leurs styles.