16 novembre 2018
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Ricardo Torre, « El río y la ciudad en la obra de Marcelo Cohen », Cuadernos LIRICO, ID : 10.4000/lirico.5629
Le fleuve et la ville constituent deux axes thématiques essentiels dans l’œuvre de l’écrivain argentin Marcelo Cohen (Buenos Aires, 1951). Dès ses premiers récits (années 70), la vie urbaine de Buenos Aires est bien présente dans le monde du travail désincarné, dans les parcours en ville des personnages ou dans les oppositions socio-économiques. Le fleuve est, quant à lui, véhicule de l’expérience et moyen d’atteindre la révélation de la ville. Si les villes ont été privilégiées par les spécialistes dans leurs recherches sur la production de l’auteur argentin (par exemple : Bardas de Krámer dans Insomnio, 1985 ; Lorelei dans El oído absoluto, 1989), le lien entre le fleuve et la ville n’a pas vraiment attiré l’attention qu’il mérite. Nous proposons de faire une synthèse critique des travaux académiques sur la ville (Drucaroff, Gasparini, Chiani, Logie, Oeyen) et d’étendre la recherche à toute l’œuvre de Marcelo Cohen. Par ailleurs, dans la production littéraire de Cohen des dernières années, le lien ville-fleuve s’est nettement renforcé à partir de la création de l’univers du Delta Panoramique depuis Los acuáticos (2001) : un nouveau monde placé dans l’avenir, constitué d’un archipel infini d’îles d’eau douce, d’îles fluviales.