Money Talks: Language, Work and Authorship from The Music of Chance to Sunset Park

Résumé En Fr

This essay explores the various ways in which Paul Auster has written about money in his novels throughout his career, and argues that there are continuities as well as differences which reflect the author’s increased concern for the lived world and the socio-economic forces that shape it. The argument focuses on Auster’s treatment of the subject of money and its relationship to matters of authorship, language and work. Much of Auster’s writing since his early days of monetary struggle has returned to the problems of poverty and precarity that artists and authors often face. In earlier works, the material aspect was often de-emphasised in favour of the symbolic or metaphorical, but more recent work has sought to bring the two plains of representation into closer alignment. The preoccupation with the language of money allows Auster’s fiction to be both about representation and about the things it seeks to represent, to be realist and metafictional, and to explore material and immaterial questions at the same time.

Cet essai explore la manière dont Paul Auster aborde l’argent dans ses romans, au fil de sa carrière, avançant qu’il y a une certaine continuité et des différences qui illustrent la préoccupation grandissante du monde vécu et des forces socio-économiques qui le gouvernent. La discussion se concentre sur la façon dont Paul Auster traite le sujet de l’argent et sa relation avec sa profession d’auteur, le langage et le travail. Depuis ses débuts financièrement difficiles, l’écriture de Paul Auster s’attache à décrire la pauvreté et la précarité auxquelles les artistes et les auteurs sont souvent confrontés. Dans ses premiers travaux, l’aspect matériel était souvent relégué au second plan afin de mettre en lumière la portée symbolique ou métaphorique, mais ses travaux récents ont tenté de rééquilibrer les deux plans de la représentation. La préoccupation du langage de l’argent permet à la fiction de se concentrer à la fois sur la représentation et sur les choses qu’elle tente de représenter, d’être réaliste et métafictionnelle, et d’explorer des questions tant matérielles qu’immatérielles.