Un « opéra radiophonique » : Ariane de Georges Delerue et Michel Polac

Fiche du document

Date

21 novembre 2014

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1762-6153

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Jérôme Rossi, « Un « opéra radiophonique » : Ariane de Georges Delerue et Michel Polac », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.6660


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

On February 20, 1955, listeners to Paris Radio discovered an opera in an unusual form, a “radio opera”, a 53 minute-long piece featuring characters communicating through telephone conversations. Tersely described as “a chamber opera”, the work called Ariane was composed by Georges Delerue on a libretto by Michel Polac. Conceived expressly for the radio, the opera begs several questions linked to its being a broadcast: the notion of purely “vocal characters”, the role of silence, and the link with and use of technology. Initially meant to be set to “concrete music”, the composition is clearly indebted to the Debussy heritage while incorporating a wide variety of styles. As a “radio opera”, Ariane embodies the tensions undergone by opera as a genre at the time, between reconstruction and rejection.

Le 20 février 1955, les Parisiens découvrent à la radio un opéra présentant une forme originale : cinquante-trois minutes de musique pendant lesquelles les personnages communiquent sous la forme de dialogues téléphoniques. L’œuvre s’appelle Ariane et est sobrement sous-titrée « opéra de chambre ». Le livret est de Michel Polac, tandis que la musique est signée Georges Delerue. Conçu pour la radio, cet opéra pose un certain nombre de questions liées à son support de diffusion : la notion de personnage vocal, le rôle du silence, le rapport à la technologie. Pensé initialement pour être accompagné par de la musique concrète, le livret sera finalement soutenu par une musique qui s’inscrit dans un héritage debussyste tout en intégrant une certaine diversité stylistique. En s’appuyant sur l’exemple d’Ariane, nous verrons dans quelle mesure l’ « opéra radiophonique » s’inscrit dans un double mouvement de reconstruction et de contestation.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en