Racial Stereotypes and the Art of Kara Walker

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23 juillet 2009

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Monika Seidl, « Racial Stereotypes and the Art of Kara Walker », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.810


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L’artiste afro-américaine Kara Walker (1969-) travaille principalement sur les silhouettes découpées, forme d’art des XVIIIe et XIXe siècles qui était alors utilisée pour les portraits, les caricatures et la décoration. Un grand nombre de critiques d’art, tout particulièrement Howardena Pindell, accuse Walker de renforcer les stéréotypes raciaux et de ne pas réussir à mettre le présent en relation avec le passé dans son travail. Cet article considère l’aspect humoristique du travail de Walker et défend l’idée que le rire est une pratique spatiale, en tant qu’expérience vécue, qui occupe une partie seulement de l’espace se trouvant entre les stéréotypes raciaux et la vie. Offrir une perspective ludique est une stratégie clé dans un contexte de recherche d’un espace à partir duquel il est possible de critiquer et d’analyser des imaginaires sociaux irréconciliables. La distorsion gênante de Walker se situe dans son insistance à aplanir les corps et donc à leur retirer tout espace, tout en les étalant littéralement en tant que projections sur une surface plane, accentuant de ce fait le coté dramatique du blanc et du noir. A première vue, les silhouettes de Walker semblent perpétuer un code dichotomique de la différence culturelle. Cependant, cet article montre que le troisième espace, celui du rire, exerce une force perturbatrice qui commente la politique de la représentation à partir des stéréotypes eux-mêmes. Cet argument est illustré par son panneau Safety Curtain I qui servit de rideau à l’Opéra de Vienne pendant l’hiver 1998-1999.

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