Ruritanian Romps: Kitsch Sentiment and Style

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7 septembre 2017

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Amy Sargeant, « Ruritanian Romps: Kitsch Sentiment and Style », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.9050


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Résumé En Fr

The article claims a cycle of British Ruritanian romps as exemplarily kitsch in both scenario and mise-en scène, identifying a number of recurrent thematic and aesthetic motifs. Furthermore, drawing on commentary provided by Gillo Dorfles, Hermann Broch and Ludwig Giesz, the article argues that Ruritanian films qualify as kitsch by way of their imitation of literary sources. Ruritania may be regarded as a decoy for British geo-political anxieties, substituting for any number of Balkan aliases, and as an escapist deflection of domestic concerns. The article discusses Anthony Hope as founding father of Ruritania and Noël Coward’s 1926 The Queen Was in the Parlour (filmed in 1927) as a self-consciously derivative case study.

Cet article entend démontrer comment, à travers des motifs thématiques et formels récurrents, un cycle de romances ruritaniennes produit au Royaume-Uni dans les années 1920 et 1930 exemplifie l’essence du kitsch aussi bien au niveau scénaristique que de la mise en scène. Partant des analyses de Gillo Dorfles, Hermann Broch et Ludwig Giesz, cette production filmique peut être qualifiée de kitsch du fait même qu’elle est déjà une imitation de ses sources littéraires. Les romances ruritaniennes peuvent de plus être interprétées comme un catalyseur en trompe-l’œil des angoisses des Britanniques face à la situation géopolitique de l’époque et comme une diversion fantaisiste occultant les problèmes qui touchent leur pays. Après avoir présenté l’œuvre d’Anthony Hope en tant que père fondateur du genre, l’article se concentre sur l’adaptation en 1927 de la pièce de Noël Coward, The Queen Was in the Parlour (1926), comme emblématique d’un produit dérivé réflexif.

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