Redneck Riviera : kitsch et détournement amusé dans l’imaginaire de John Waters

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7 septembre 2017

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Justin S. Wadlow, « Redneck Riviera : kitsch et détournement amusé dans l’imaginaire de John Waters », Revue LISA / LISA e-journal, ID : 10.4000/lisa.9078


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Le cinéma de John Waters est imprévisible. Là où une certaine cinéphilie devrait l’inciter à investir le champ de la culture highbrow, il n’a de cesse de réinventer le lowbrow, là où son goût de la contre-culture devrait l’inciter à rejoindre New York, le cinéaste s’installe dans les salons pour dames de Baltimore, lieu essentiel de son inspiration. Ce décentrement artistique et géographique repose sur un élément paradoxal : l’amour sincère que le cinéaste porte au kitsch, c’est-à-dire à une version supposée « dégénérée » de l’art. Après une définition du concept de kitsch et de sa plus ou moins grande parenté avec la notion de camp, cet article analysera dans un premier temps les multiples objets et stratégies qui donnent forme à cette notion complexe dans le cinéma de John Waters, puis, dans un second temps, il décryptera l’univers familier du cinéaste/auteur/artiste visuel en analysant cet espace intime comme le lieu ultime du kitsch, pour tenter de répondre à la question suivante : John Waters a-t-il fait de sa demeure l’intériorisation de ses films, ou bien a-t-il fait de ses films l’extériorisation de son espace intérieur ?

Movies by John Waters always feel out of place, neither fully highbrow nor part of the classic underground cinema, they seem to walk a tight rope between avant-garde and exploitation. One reason for this is the fact that at the core of their dynamic is the presence of a paradoxical beauty: his love for what is regarded by many as kitsch. The aim of this article is therefore to analyze what role such a so-called “degenerate” form of art, which is neither popular nor camp, plays in John Waters’s private world. We will start with his movies but will soon go on to explore his own house in search for clues. In so doing, we will try to solve the mystery of whether John Waters has built his house as a private version of his own films, or turned his films into an extension of his own private house?

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