Blanchot pré-saussurien ? Autour de la monstruosité de la matière verbale

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30 avril 2024

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Vivien Matisson, « Blanchot pré-saussurien ? Autour de la monstruosité de la matière verbale », Littératures, ID : 10.4000/litteratures.3376


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Peut-on faire de Maurice Blanchot l’un des derniers héritiers du modèle de la linguistique « organiciste » lorsque par exemple il affirme dans La Part du feu : « Oui, par bonheur, le langage est une chose, c’est la chose écrite, un morceau d’écorce, un éclat de roche, un fragment d’argile où subsiste la réalité de la terre » ? C’est là le point de vue de plusieurs critiques, dont Henri Meschonnic et Dominique Combe, qui voient dans l’auteur de L’Espace littéraireun représentant de la philosophie du langage héritée du romantisme des frères Schlegel. Même s’il semble excessif de considérer les romantiques allemands comme la source principale de Blanchot en matière de philosophie du langage, il reste évident que, dans ses premiers récits de fiction, la langue est souvent représentée comme une puissance organique, autonome, qui détruit les objets réels et impose une sorte de tyrannie du sens. Dès lors, il nous faut confronter ce jugement à l’imaginaire linguistique de Blanchot tel qu’il se déploie dans ses essais mais aussi dans ses fictions, notamment Thomas l’Obscur, pour tenter de déterminer la part du linguistique et du philosophique dans son œuvre.

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