De la métaphore de la lettre en graine ou le jardin typographique dans les albums pour la jeunesse

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30 avril 2024

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La typographie a traditionnellement pour rôle d’incarner la langue selon des normes précises et immuables ; outil arbitraire et silencieux au service du texte, elle peut cependant se transformer en objet composite articulant linguistique et image. Devenant un organisme vivant poétique, la typographie conduit alors à la porosité entre le littéraire et le pictural quand elle conjugue propriétés graphiques et / ou plastiques au signifié, notamment dans les albums pour la jeunesse de Béatrice Poncelet et Aurélia Grandin, deux auteures qui s’inscrivent dans la tradition de Tory, typographe du xvie siècle pour qui les graines, métaphores des lettres, créent un « champ fleury » où s’épanouissent les fleurs de la rhétorique. Revivifiant cette métaphore jardinière, Poncelet et Grandin jouent avec les formes, les couleurs et les textures de la lettre et du texte qui les conduisent à une véritable poétique de la matérialité scripturale.

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