13 décembre 2013
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Valeria Chiore, « L’échiquier-Mendeleïev », Littératures, ID : 10.4000/litteratures.86
La notion d’échiquier qui émerge du texte écrit en 1969, « Reconnaissance à Mendeleïev », pour commémorer le centenaire du Tableau périodique des éléments, devient, dans Cases d’un échiquier, le paradigme de chaque échiquier. Chez Caillois, il est une imago mundi, un modèle de l’univers dans lequel la nature, organisée par des lois d’analogie, de récurrences et de cohérence et mue par des forces de nécessité, produit des formes d’art achevées. Une nature réglée et ordonnée, mais aussi forte et impérieuse, qui se pose de plus en plus en tant que sujet autonome d’imagination, de rêve et d’art, pourvu d’une sorte d’intentionnalité propre, une natura naturans de plus en plus imaginans et poetans.