L’organisation du travail des armuriers parisiens, entre réglementation et réalité(s) de terrain (xiiie-xve siècle)

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19 décembre 2015

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Marion Bernard, « L’organisation du travail des armuriers parisiens, entre réglementation et réalité(s) de terrain (xiiie-xve siècle) », Médiévales, ID : 10.4000/medievales.7579


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Les armuriers formaient une communauté importante du Paris médiéval, dont la relative prospérité était assurée par la présence de la cour royale et des nobles. Leur organisation puisait ses sources dans les statuts de métier, dont les premiers figurent dans le célèbre Livre des métiers d’Étienne Boileau, remplacé ensuite par les livres de couleur et de bannière du Châtelet de Paris. Ces statuts, destinés à réglementer l’organisation et la pratique professionnelles, laissent deviner un métier caractérisé par une tripartition hiérarchique entre maîtres, valets et apprentis, la présence de gardes et jurés représentant la communauté, l’existence d’une confrérie, réceptacle de la piété collective des armuriers, et le respect de règles encadrant la production de pièces d’armure. Or, une confrontation de ces textes normatifs et stéréotypés, aussi bien dans le fond que dans la forme, avec d’autres sources donne à voir une réalité plus nuancée, faite d’une adaptation aux contraintes du marché, étroitement dépendant du contexte politique et économique, et aux évolutions technologiques affectant l’industrie armurière de la fin du Moyen Âge.

Armourers were, in the medieval Paris, an important group, whose prosperity was linked to the presence of the royal court and noble people. Armourer’s organization was based on written rules, called statutes : the first ones appear in the famous Livre des métiers by Étienne Boileau, then in the so-called livres de couleur et de bannière of the Châtelet de Paris. These statutes, written in order to rule professional work and behaviour, describe a craft characterized by a hierarchy between masters, wage-earning workers and apprentices; the presence of gards and jurors in charge of the interests of the community; the existence of a professional and pious brotherhood; and the respect of rules related to the production of armour pieces. However, a comparison between statutes, quite stereotypical, and other documentary sources let us guess a more toned reality, made of an adaptation to the constraints of the market, which closely depended on the political and economical context, and to the technological evolutions in the armour industry in late Middle Ages.

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