Times of Contagion: The Social(ist) Politics of Plague in Naomi Wallace’s One Flea Spare

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16 octobre 2020

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Laura Michiels, « Times of Contagion: The Social(ist) Politics of Plague in Naomi Wallace’s One Flea Spare », Miranda, ID : 10.4000/miranda.28377


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« Une puce, épargnez-la » (1995) de Naomi Wallace a été inspiré par « Le journal de l’Année de la peste » de Daniel Defoe et les émeutes à Los Angeles qui ont suivi l’acquittement de quatre policiers après avoir battu Rodney King. Selon elle, ces événements sont liés parce que pendant ces faits, les barrières sont tombées, obligeant les riches et les pauvres à partager un espace commun. La pièce se déroule dans le Londres du 17ème siècle, à une époque où la ville est ravagée par la Grande Peste. Quatre personnages sont mis en quarantaine contre leur gré, ce qui conduit à des situations extraordinaires. Plusieurs critiques ont noté que la peste peut être considérée comme un élément niveleur, mais je voudrais en fait nuancer cette idée, dans la mesure où la maladie tue principalement les pauvres dans la pièce et le changement de pouvoir qu’elle représente semble être, au mieux, temporaire. En même temps, je voudrais explorer le radicalisme du sous-texte, qui pourrait être considérées comme un sous-produit de la catastrophe.

Naomi Wallace’s One Flea Spare (1995) was inspired by Daniel Defoe’s Journal of the Plague Year and the LA riots that followed the acquittal of four policemen after they had beaten Rodney King. To her, these events became linked, because spatial barriers broke down, obliging the rich and poor to share a common space. The play is set in 17th-century London at a time when the city is ravaged by the plague. Four characters are quarantined together against their will, which leads to extraordinary situations. Several critics have noted that the plague can be seen as a leveller but I would actually like to qualify this idea, in that the disease mainly kills the poor in the play and the power shift it portrays seems to be temporary at best. At the same time, I want to explore the text’s hidden layers of radicalism, which it could be argued are a by-product of catastrophe.

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