AS - Poetic Justice, Endings and Epilogues in Sense and Sensibility

Résumé Fr En

On sait que Jane Austen récompense ses héroïnes par des mariages à la fin de ses romans mais l’on peut se demander si ces unions sont le signe d’une justice poétique. Des points de vue critiques opposés ont en effet mis à jour une ambiguïté sur ce point dans Sense and Sensibility, ambiguïté que notre étude explorera. Ce roman paru en 1811 fut adapté à l’écran par Ang Lee en 1995 dans une production à grand budget et nous examinerons également ce qu’il advient de l’ambiguïté concernant la justice poétique dans ce film, dans la mesure où les adaptations cinématographiques d’Austen privilégient la représentation d’un “happy end” accentué. Cet article propose donc de se pencher à nouveau sur la question de la présence ou absence de justice poétique à la fin du roman et à la fin du film comme signe du commentaire critique que chaque œuvre offre sur la société dépeinte.

Jane Austen rewards her heroines with a marriage at the end of her novels but the question arises as to whether these marriages are a sign of poetic justice whose existence is not a given in Sense and Sensibility. Contrasting views point to an ambiguity inherent in the 1811 text, an ambiguity which will be explored in the course of this paper. The novel was adapted to the screen by Ang Lee in 1995 in a big-budget Columbia pictures film and we shall also examine what happens to this ambiguity regarding poetic justice in the film considering adaptations often lose in subtlety and prefer to promote a marked happy ending. This paper thus proposes to re-examine the presence or absence of poetic justice in the endings to the novel and to its film adaptation as an indication of the critical commentary each work offers on the society it depicts.