About the Wealth of Muslim Shrines in South Asia: The Circulation of the Saints’ Cloths

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2 mars 2022

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Delphine Ortis, « About the Wealth of Muslim Shrines in South Asia: The Circulation of the Saints’ Cloths », Moussons, ID : 10.4000/moussons.8764


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Résumé En Fr

The fabrics offered to Muslim saints in South Asia in different ritual contexts are an essential resource for the functioning of their shrine (institution built around their tomb), as providers of symbolic and monetary wealth. Initially, these fabrics carry an estimable value, that of the market where the commercial transactions take place. But, as soon as they are offered to the saint, they enter, a priori, in a regime of non-market circulation where their value becomes invaluable, since they allow to exchange a “little thing” (a piece of cloth) for a “great thing” (the miracle of a saint) and that they “imbue” themselves during this transaction of the potency of the saint. However, the life of these fabrics does not stop at this double exchange (merchant then non-merchant). They then circulate between different actors, thus continuing to (re)produce social relationships in the sphere of non-market transactions, or new monetary wealth in that of market transactions. The ethnographic description of the trajectories of the fabrics will open on three analyses: the types of transfers based on the conceptual framework of Alain Testart and Christophe Darmangeat, a reflection on the “biography of things” (Igor Kopytoff) and an analysis of the nature of goods in line with Maurice Godelier’s “surrogate-objects of men and gods”.

Les étoffes offertes aux saints musulmans d’Asie du Sud dans différents contextes rituels sont une ressource essentielle pour le fonctionnement de leur sanctuaire (institution construite autour de leur tombeau), en tant que pourvoyeuses de richesses symbolique et monétaire. Au départ, ces étoffes sont porteuses d’une valeur estimable, celle du marché où s’effectuent les transactions commerciales. Mais, dès lors qu’elles sont offertes au saint, elles entrent, a priori, dans un régime de circulation non marchande où leur valeur devient inestimable, puisqu’elles permettent d’échanger une « petite chose » (un morceau de tissu) contre une « grande chose » (le miracle d’un saint) et qu’elles se « chargent » lors cette transaction de la puissance du saint. Or, la vie de ces étoffes ne s’arrête pas à ce double échange (marchand puis non marchand). Elles circulent ensuite entre différents acteurs en continuant ainsi de (re)produire des rapports sociaux dans la sphère des transactions non marchandes, ou de nouvelles richesses monétaires dans celle des transactions marchandes. La description ethnographique des trajectoires des étoffes ouvrira sur trois analyses : les types de transferts en s’appuyant sur le cadre conceptuel d’Alain Testart et de Christophe Darmangeat, une réflexion sur la « biographie des choses » (Igor Kopytoff) et une analyse sur la nature des biens dans la lignée des « objets-substituts des hommes et des dieux » de Maurice Godelier.

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