22 juin 2010
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0987-6936
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1950-6821
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Victor Nzobounsana et al., « Les analyses canoniques simple et généralisée linéaires : applications à des données psycho-sociales », Mathématiques et sciences humaines, ID : 10.4000/msh.11653
L’analyse des corrélations canoniques est une méthode statistique, proposée en 1936 par Hotelling, surtout connue pour ses qualités théoriques, puisqu’elle englobe de nombreuses autres méthodes statistiques. Elle permet de décrire les relations linéaires qui existent entre deux ensembles de variables mesurées sur les mêmes individus. Plusieurs généralisations de cette méthode, regroupées sous le nom d’analyse canonique généralisée, ont été proposées dans la littérature scientifique pour étudier conjointement les relations linéaires qu’il y a entre plusieurs groupes de variables mesurées sur les mêmes individus. Dans cet article, après avoir décrit l’analyse canonique linéaire simple et généralisée, nous comparons trois méthodes : la méthode Sumcor, la méthode Ssqcor et la méthode de Carroll. Afin d’illustrer l’application de ces méthodes, nous partons d’un questionnaire psychosocial élaboré dans le champ théorique des représentations sociales et portant sur l’étude des conditions de transgressions routières auprès de jeunes conducteurs. Les résultats observés dans cette étude montrent que la méthode d’analyse des corrélations canoniques et ses généralisations sont des outils statistiques adaptés pour décrire et analyser les données recueillies dans le champ des sciences humaines. De plus, dans l’étude des représentations sociales, cette approche permet d’illustrer au travers des « patterns » de réponses, la structuration interne des transgressions légitimes