5 décembre 2013
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Isabelle Théry-Parisot et al., « La question des os brûlés dans les sites du Paléolithique », Les nouvelles de l'archéologie, ID : 10.4000/nda.900
La présence d’ossements brûlés confère à certains sites du Paléolithique une certaine spécificité sans qu’il soit toujours aisé d’en inférer l’origine. Une série d’expériences réalisées dans le cadre de l’ACI « Economie des combustibles au Paléolithique » a permis de définir les propriétés combustibles de l’os et de caractériser les restes osseux issus de la combustion. Ce travail a été complété par des expériences visant à évaluer l’incidence des processus post-dépositionnels sur les résidus osseux brûlés. Sur la base de ces résultats, trois indices relatifs à la fréquence des portions spongieuses, à l’intensité de la fragmentation et à l’intensité de la combustion sont proposés pour décrire et interpréter les assemblages osseux brûlés. L’analyse multivariée menée sur différents ensembles archéologiques pris comme référence permet de différencier trois grandes classes (« combustible », « non combustible » et « combustible/entretien ») sur lesquelles repose le modèle discriminant. Ce modèle, constitue une base de réflexion pour l’étude des sites à os brulés.