24 novembre 2014
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1957-3383
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1775-4135
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Virginie Roiron, « Quelle politique étrangère pour le gouvernement de coalition ? La vision conservatrice libérale à l’épreuve du pouvoir », Observatoire de la société britannique, ID : 10.4000/osb.1394
Elu à la tête du parti conservateur en décembre 2005, David Cameron attendra plusieurs mois avant de prononcer son premier discours de politique étrangère le 11 septembre 2006. C’est à cette occasion qu’il se définira comme un « conservateur libéral » (« liberal conservative »), dans une tentative de dépoussiérage de l’image du parti conservateur, et de distanciation vis-à-vis d’un allié américain et d’un parti travailliste discrédités par la guerre en Irak. L’alliance avec les Libéraux-Démocrates, consécutive aux élections de mai 2010, semblait venir confirmer cette tendance, même si les deux partis proposaient une vision du rôle de la Grande-Bretagne dans le monde officiellement très différente, atlantiste et unilatéraliste pour les uns, européiste et idéaliste pour les autres.