Miroir, miroir joli… : l’eau dans le jardin paysage

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17 juin 2022

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Ilona Woronow, « Miroir, miroir joli… : l’eau dans le jardin paysage », Projets de paysage, ID : 10.4000/paysage.26295


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La figure de l’eau dans le jardin paysager focalise les enjeux et les mécanismes de l’inspiration artistique. Le cours naturel de l’eau détermine l’aménagement du terrain, ses bords déguisant artistement la contribution des jardiniers. Ensuite, vient le visiteur. Alors, la limpidité et le chatoiement des eaux participent au spectacle de la promenade solitaire. Seuls les reflets jetés par les eaux portent une ambiguïté. En effet, les récits et les représentations picturales de l’époque montrent que la qualité de miroir, appréciée pour le dédoublement du paysage, est systématiquement ignorée quand il s’agit de la réflexion de l’homme. Or, cette ignorance semble volontaire, puisque le reflet du visiteur partagerait son rôle en acteur et spectateur et mettrait ainsi en lumière la convention théâtrale submergeant le naturel de la promenade.

The water in the landscape garden focalizes on the stakes and the mechanisms of the artistic inspiration. While the natural watercourse determines the land settlement, its banks artistically disguise the gardener’s contribution. Then comes the visitor. In his presence, the limpidity and the shimmering of the water take part in the spectacle of his solitary promenade. The sole ambiguity that the water casts on the scene is its reflection. Indeed, the texts and pictorial representations of the middle of the eighteenth century show that the mirror’s characteristic, appreciated for its capacity to reproduce the landscape, is systematically ignored when the visitor’s reflection is at stake. In fact, this ignorance seems deliberate, since the assuming of the visitor’s reflection would then make him both an actor and a spectator, and would thus shed some light on the theatrical convention mining the natural of the promenade.

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