L’accueil d’Adorno et de Marcuse en France : deux réceptions contrastées 

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9 juin 2023

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Cet article retrace les parcours suivis par les réceptions très différentes qu’ont connues en France les théories de Herbert Marcuse et de Theodor W. Adorno depuis l’immédiat après-guerre jusqu’à aujourd’hui. À l’encontre de certaines légendes prétendant que l’école de Francfort n’aurait éveillé la curiosité des cercles académiques français que tardivement (1968 pour Marcuse, les années 1970 pour Adorno), on verra ici comment des liens ont été noués bien avant entre les chercheurs allemands et certains intellectuels français, en particulier grâce au travail des revues (Les Temps modernes, Critique, Arguments). Il est remarquable que la réception des deux auteurs a toujours emprunté des voies divergentes : l’engouement suscité par Marcuse auprès du public ne souffre aucune comparaison, pourtant, avec le temps, la recherche française s’est progressivement éloignée du maître à penser de la révolte estudiantine, tandis que les écrits d’Adorno, qui ont durablement marqué certains cercles plus étroits de musicologues (Pierre Boulez en particulier), de sociologues et de philosophes (comme en témoigne le débat entre Jacques Derrida et Jean-François Lyotard au début des années 1980), font sans cesse l’objet de nouveaux travaux.

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