Horror in Lucretius

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2 décembre 2022

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Enrico Piergiacomi, « Horror in Lucretius », Philosophie antique, ID : 10.4000/philosant.6068


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Lucrèce débute son livre III du poème De rerum natura par l’éloge des enseignements d’Épicure - qui effacent la peur de la mort, des fantômes et des dieux - et la description des sentiments suscités par les principes épicuriens. Il écrit, dans les vers 28-30, qu’il ressent à la fois une volupté divine (divina voluptas), allusion probable au plaisir catastématique qui permet d’approcher la quiétude de la divinité, et l’horreur (horror). La formule est énigmatique, voire même contradictoire. En effet les occurrences d’horror dans le De rerum natura démontrent que le terme est lié surtout à la crainte de la mort, des fantômes et des dieux, autrement dit la même peur que les épicuriens veulent éliminer pour donner accès à la volupté divine. Dans cet article, nous étudions cette formule de DRN III, 28-30 et nous proposons une nouvelle solution à sa contradiction interne, qui n’est qu’apparente. Cette solution est fondée sur l’hypothèse d’un emploi thérapeutique de la poétique du sublime.

Lucretius opens book III of the poem De rerum natura with a praise of Epicurus’ teachings - which remove the fear of death, ghosts and gods - together with a description of the feelings aroused by the Epicurean doctrines. In vv. 28-30, he writes that he feels a divine pleasure (divina voluptas) - a possible allusion to katastematic pleasure, which brings about assimilation to divine blessedness - and at the same time horror. The expression is enigmatic, perhaps even contradictory. The occurrences of horror in De rerum natura show that the term is linked above all to the fear of death, ghosts and gods, i.e. that it describes the very terror that Epicurus intends to remove through his teachings, so as to give access to divina voluptas. In this paper, I analyze the expression from DRN III, 28-30 and propose a new solution to its apparent internal contradiction. This solution is based on the hypothesis of a therapeutic use of the poetics of the sublime.

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