1 février 2017
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Yaramila Tchérémissinoff et al., « Témoignage d’une crise de mortalité au Chasséen ancien : la sépulture en puits de Manduel (Gard) », Préhistoires méditerranéennes, ID : 10.4000/pm.1313
Des restes humains ont été découverts dans la partie inférieure d’un puits du Néolithique moyen chasséen lors de la fouille du site de Fumerian (resp. A. Hasler, Inrap) à Manduel près de Nîmes dans le Gard. Ces restes squelettiques se rapportent à huit individus, trois adultes et cinq sujets immatures, qui ont été inhumés à l’état de cadavres frais dans un laps de temps relativement court. Les questions qui se posent pour ce dépôt inhabituel sont de plusieurs ordres. Elles concernent, d’une part, des aspects biologiques liés au recrutement et au profil de mortalité des inhumés et, d’autre part, des aspects archéologiques relatifs au caractère sépulcral ou non de la gestion de ces décès rapprochés.