A bison in Provence: the “bison” rock-shelter in Ségriès, Moustiers Sainte-Marie (Alpes-de-Haute-Provence) — abridged version

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24 juillet 2021

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Résumé En Fr

Ségriès shelter is one of the rare examples of prehistoric art in the Provence-Alpes-Côte d´Azur region in South-East France. At the time of its discovery in the 1960s, Cosquer cave was unknown and therefore the site was the only one that could claim evidence of Paleolithic cave art in the area. However, Ségriès has long been ignored by the scientific community and has been excluded from most of the major syntheses on the subject, as much by ignorance as by mistrust. Indeed, the isolated character of the engraved panel, in a remote area of the Alpes-de-Haute-Provence, had something doubtful. The study carried out in the 1960’s by H. de Lumley (de Lumley 1968) had, however, confirmed the authenticity of this singular engraving. Thanks to an expertise carried out at the request of the Gorges du Verdon Natural Park, we were able to re-observe the engraving and alert on the worrying state of its conservation. Subsequently, a rock art survey, authorized and funded by the DRAC Paca (Regional Archaeological Service) made it possible to lead to a better recording of its state of conservation and to return to the question of its authenticity.

L’abri du bison de Ségriès constitue l’un des rares témoignages d’art préhistorique dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Au moment de sa découverte, dans les années 1960, la grotte Cosquer n’était pas encore connue et ce site était donc le seul à pouvoir revendiquer l’existence d’un art pariétal paléolithique dans la région. Il est cependant longtemps resté ignoré de la communauté scientifique, écarté de la plupart des grandes synthèses sur le sujet, autant par méconnaissance que par méfiance. En effet, l’existence d’une gravure isolée, dans une zone relativement reculée des Alpes-de-Haute-Provence, avait de quoi provoquer des doutes. L’étude réalisée à la fin des années 1960 par H. de Lumley (de Lumley 1968) était cependant venue suggérer l’authenticité de cette gravure, au parcours décidément singulier. À la faveur d’une expertise conduite en 2013 par le Centre National de Préhistoire sur la demande du Parc naturel des Gorges du Verdon et du Service Régional de l’Archéologie de la DRAC Provence-Alpes Côte d’Azur, nous avions été amenés à revoir cette gravure et à alerter sur l’état inquiétant de sa conservation. Par la suite, une opération de relevé d’art rupestre, autorisée et financée par l’État (DRAC Paca- Service régional de l’Archéologie) a permis de documenter au mieux son état de conservation et de revenir sur la question de son authenticité.

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