La misère de position automobile : socialisation de classes et rapport social à l’automobile

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24 février 2022

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Joseph Cacciari et al., « La misère de position automobile : socialisation de classes et rapport social à l’automobile », Populations vulnérables, ID : 10.4000/popvuln.1314


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De nombreuses politiques urbaines tentent aujourd’hui de réduire la place de l’automobile au cœur des villes françaises. Si elle peut se révéler variée, l’appréciation de cette incitation « par le haut » est souvent peu analysée du point de vue des ménages, notamment ceux issus des classes populaires, les plus à même d’être vulnérabilisés par l’abandon de la voiture. Dans cet article nous montrerons qu’au-delà de leurs conditions économiques absolues, les rapports des ménages à la voiture rendent compte d’une misère de position qui renvoie à la perception de leur positionnement dans l’espace social et qui est susceptible d’évoluer au gré de leur trajectoire, de leur socialisation. L’argumentation de l’article s’appuie sur une enquête par entretiens biographiques menée dans quatre aires urbaines françaises (Bordeaux, Dijon, Lyon et Paris) auprès de personnes ayant renoncé, par contrainte ou non, à l’usage ou à la possession de véhicule motorisé pour les déplacements quotidiens.

Several recent urban policies plan to reduce the role of the automobile in French cities. While it may be varied, households’ appreciation of this “top-down” incentive is often poorly analysed, especially if it comes from working class households that are most likely to be weakened by the dropping out their car. Through this article, we will show that, beyond their absolute economic conditions, household relations with the car reflect a misery of position, which refers to the perception of their positioning in the social space and which is likely to change according to their trajectory, their socialization. The argumentation of the article is based on a biographical interview survey conducted in four French urban areas (Bordeaux, Dijon, Lyon and Paris) with people who have given up, by force or not, the use or possession of a motor vehicle for daily travel.

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