17 novembre 2014
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0338-2389
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2425-2042
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Guy Achard-Bayle et al., « Trivial Pursuit », Pratiques, ID : 10.4000/pratiques.1178
Nous réfléchirons aux diverses manières dont l’identité, notion savante s’il en est, puisant à la « philosophie première », la métaphysique, est aujourd’hui construite suivant des théories plus ou moins « triviales » : il y a tout d’abord celle qui se dit telle alors qu’elle est proprement formelle, comme l’est la logique déconnectée des langues naturelles. Inversement, l’identité, relative, descriptive, phénoménologique, ou phénotypique, que tentent de cerner et définir la philosophie du langage moderne ou contemporaine, et par conséquent une certaine sémantique référentielle, puise à des conceptions, ou à des conceptualisations communes et ordinaires, et aux « prédiscours » réellement triviaux qui les supportent ou les suscitent. Par ailleurs, cette contribution prend la forme d’une « prose d’almanach », en hommage à Mistral et à l’article projeté d’Amélie Cure, c’est-à-dire et à une forme de pensée savante : érudite, et à une type d’écriture : ici l’abécédaire ; j’utilise ce terme, plutôt qu’inventaire, parce qu’il conjugue l’entreprise et l’organisation encyclopédiques à la modestie (trivial pursuit), et qu’il autorise une lecture « à sauts et à gambades » qui réconcilie, comme chez Montaigne, la recherche savante et une pensée (voire une école de pensée) buissonnière...