17 novembre 2014
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Laurent Perrin, « L’ethos et le temps fictif de l’oralité à l’écrit », Pratiques, ID : 10.4000/pratiques.2005
Nous ferons la distinction, dans cette étude, entre trois sortes d’informations concernant l’ethos et la subjectivité dans l’interprétation des énoncés. Après avoir opposé l’ethos discursif du locuteur comme tel à celui, prédiscursif, du sujet parlant, et ensuite à celui du locuteur comme être du monde représenté (ceci en fonction des propriétés linguistiques qui s’y rapportent), nous nous intéresserons à l’ethos discursif que nous appellerons effectif (ou ethos du locuteur effectif) fondé sur une identification du locuteur comme tel au sujet parlant. L’objectif sera finalement d’analyser diverses formes de fictions énonciatives associées à l’ethos discursif effectif dans la presse écrite, lorsque le discours se fonde sur une scénographie qui ne s’ajuste pas littéralement à l’interaction d’un journaliste à son lecteur. L’ethos de l’oralité à l’écrit sera à l’horizon de nos observations, qui consisteront finalement à centrer l’ethos discursif effectif de l’écrit sur le temps fictif de l’oralité.