1 janvier 2015
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Pierre Bourstin, « Que représentent les pronoms “anaphoriques” de lʼallemand ? », Cahiers de praxématique, ID : 10.4000/praxematique.3000
Nous nous attacherons à montrer dans cet article que le fonctionnement des pronoms de troisième personne de l’allemand ne peut être adéquatement décrit si on les traite comme des proformes, substituts de noms ou de groupes nominaux, par recours à une conception textuelle de l’anaphore selon laquelle les pronoms renvoient à des éléments antérieurs (ou ultérieurs) du cotexte. Suivant la logique des travaux de Valentin sur l’allemand et de Kleiber sur le français, nous déboucherons sur la thèse suivante : il n’y a pas de pronoms anaphoriques au sens classique du terme, car le rapport inférable des pronoms à leurs éventuels antécédents textuels est toujours indirect ; semblables en cela aux noms propres, les pronoms renvoient directement à des représentés mentaux.