9 décembre 2021
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Pascal Laborderie, « Traces audiovisuelles et visibilité de l’animation socioculturelle », Questions de communication, ID : 10.4000/questionsdecommunication.25394
La profession d’animateur socioculturel et de loisirs qui, à l’origine, correspond à une vocation et un bénévolat, apparaît comme un véritable métier à partir des années 1960, puis se professionnalise fortement à partir du début des années 1980. Une enquête menée sur les ciné-clubs et les stages de formation cinématographique organisés par la Ligue de l’enseignement en Midi-Pyrénées de 1960 au milieu des années 1990 met au jour des sources iconographiques archivées à la Cinémathèque de Toulouse, qui témoignent de la manière dont une profession méconnue et en marge des modèles culturels dominants (le cinéma commercial, la cinéphilie élitiste, le cinéma d’Art et Essai) élabore ses propres moyens de communication, afin de donner de la visibilité non seulement à ses compétences spécifiques, mais aussi à son engagement. Ainsi les affiches et films produits durant les stages de formation cinématographique mettent-t-ils en exergue les valeurs de l’éducation populaire laïque.