12 septembre 2013
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Dominique Bertelli, « Les Choses et la Critique Journalistique », Questions de communication, ID : 10.4000/questionsdecommunication.7715
À partir d’un large corpus de comptes-rendus de presse des premiers romans de la rentrée littéraire de 1965, la spécificité de la réception des Choses (Georges Perec) est étudiée dans une perspective contextualiste et non essentialiste. Ainsi deux points connexes sont-ils abordés : comment l’exceptionnelle mobilisation de l’agenda critique dont bénéficie le roman n’est-elle objectivable, d’une part, qu’à la condition de resituer la position très menacée dans le champ éditorial en cet automne 1965 de la collection qui l’accueille et, d’autre part, d’apprécier la teneur paraphrastique d’un récit qui s’inscrit de manière exemplaire dans l’horizon d’attente de la critique journalistique contemporaine ; comment le débat littéraire tourne-t-il à l’instrumentalisation du roman et à la polémique idéologique autour du welfare capitalism, polémique qui va informer l’ensemble des recensions critiques, à la faveur d’une situation très concurrentielle dans le champ journalistique entre Le Nouvel Observateur et L’Express.