1 octobre 2008
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Hardesty Doig Kathleen, « Le désignant « Histoire » dans l’Encyclopédie et dans l’Encyclopédie d’Yverdon », Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, ID : 10.4000/rde.344
Le Système figuré était arbitraire et imparfait, ce que les premiers éditeurs n’ignoraient point, et fut pratiquement oublié dans les commentaires des éditeurs au fur et à mesure que l’Encyclopédie progressait. Il survit cependant dans le système des désignants, qui fonctionnent comme des renvois au tableau des connaissances. Tous les successeurs de l’Encyclopédie retiennent les désignants, les transformant selon leurs propres critères. Grâce à deux bases de données, ARTFL et celle de l’Encyclopédie d’Yverdon, nous pouvons désormais comparer l’emploi des désignants dans ces deux ouvrages. L’examen d’un seul domaine, les désignants combinés d’histoire (sauf histoire naturelle) montre que l’Encyclopédie d’Yverdon, par rapport à son modèle, supprime la plupart de certains désignants (superstition), multiplie le nombre d’articles dans d’autres catégories (religion, biographie), et surtout fait preuve d’une grande créativité. Le nombre de désignants occasionnels et complexes s’agrandit considérablement.