1 décembre 2008
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Paul Thompson et al., « Sources of Aid and Resilience and Points of Pain in Jamaican Migrant Families », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.2502
Soutien, résilience et points douloureux dans les familles jamaïcaines transnationales.L’article se fonde sur des récits de vie recueillis auprès de membres de 45 familles qui ont de la parentèle à la fois en Jamaïque, en Grande-Bretagne et en Amérique du Nord. L’idée centrale est que la forme jamaïcaine transnationale de famille est centrée sur un type de structure familiale qui est complexe, informel, et pragmatique ; ce type de structure serait caractéristique de la parenté jamaïcaine depuis la fin de l’esclavage. Il n’est pas rare que les enfants y soient élevés par leurs grands-parents ou par d’autres membres du réseau familial, que ce soit en raison d’une recomposition du couple parental ou à cause de séparations consécutives à une émigration. L’article montre comment ce phénomène redéfinit le sentiment de perte psychologique due à la migration ; il permet un soutien efficace et durable du réseau familial transnational dans la prise en charge des enfants, des personnes âgées, et des migrants eux-mêmes. Il apparaît cependant que ce soutien est plus faible s’agissant des jeunes hommes que des jeunes femmes membres du réseau familial. Une des conclusions de l’article conduit à considérer ces familles jamaïcaines transnationales comme relevant d’une forme familiale moderne. Les caractéristiques de cette modernité — expérience acquise dans la gestion des transitions résultant de recompositions familiales ; rôle important attribué aux femmes ; caractères d’inter-racialité et de trans-nationalisme — constituent un type de modèle familial très contemporain et d’un grand intérêt pour l’ensemble des chercheurs du domaine.