Tamouls du Sri Lanka en France : politisation de l’exil dans l’ombre des Tigres

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3 septembre 2018

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Angélina Étiemble, « Tamouls du Sri Lanka en France : politisation de l’exil dans l’ombre des Tigres », Revue européenne des migrations internationales, ID : 10.4000/remi.9376


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Le conflit armé au Sri Lanka, opposant la majorité cinghalaise et la minorité tamoule, prend fin en 2009 avec la défaite des LTTE (Libération Tigers of Tamil Eelam). Tout au long du conflit, des Tamouls ont cherché refuge en France et y ont obtenu asile, devenant la première population réfugiée dès la fin de la décennie 1990. Réfugiés statutaires, certains souhaiteraient néanmoins partir en Angleterre pour des raisons socio-économiques. Mais ces projets se heurtent à l’interprétation nationaliste de la migration. Selon les LTTE, la migration est toute entière consacrée au soutien de la « cause tamoule ». Leurs sympathisants sont très influents auprès des réfugiés tamouls de la région parisienne aux débuts des années 2000 via les associations qui leur sont affiliées. Ces associations mêlent habilement les dimensions politiques et culturelles afin d’assurer l’adhésion des Tamouls à leur cause. Si cette période représente un « âge d’or » de l’influence des militants nationalistes, avant l’interdiction de leur organisation en Europe en 2006 et la défaite en 2009, nous en percevons quelques échos dans les associations « tamoules » de la décennie suivante.

The armed conflict in Sri Lanka, opposing the Singhalese majority and the Tamil minority, ends in 2009 with the defeat of the LTTE (Release Tigers of Tamil Eelam). Throughout the conflict, the Tamil ones sought refuge in France and obtained asylum there, becoming the first population taken refuge as of the end of the decade 1990. Statutory refugees, some would wish nevertheless to leave for England for socio-economic reasons. But these projects run up against the nationalist interpretation of the migration. According to the LTTE, the migration very whole is devoted to the support of the “Tamil cause”. Their sympathizers are very influential to the Tamil refugees of the Paris region at the beginning of the years 2000 via associations which are affiliated for them. These associations skilfully mix political dimensions and cultural in order to ensure the adhesion of Tamil their cause. If this period represents a “golden age” of the influence of the nationalist militants, before the prohibition of their organization in Europe in 2006 and the defeat in 2009, we perceive of them some echoes in “Tamil” associations of the following decade.

El conflicto armado en Sri Lanka, que opone la mayoría cingalesa a la minoría tamil, se acabó en 2009 con la derrota de los LTTE (Tigres de Liberación de la Tierra Tamil Eelam). A lo largo del conflicto, unos Tamiles buscaron refugio en Francia y obtuvieron allí asilo, siendo la primera población refugiada desde el final de la década 1990. Aunque sean refugiados estatutarios, a algunos sin embargo, les gustarían irse a Inglaterra por razones socio-económicas. Pero estos proyectos se enfrentan a la interpretación nacionalista de la migración. Según los LTTE, la migración se dedicó exclusivamente a dar apoyo a la «causa tamil». Sus simpatizantes tienen mucha influencia hacia los refugiados tamiles de la región parisina desde los principios de los años 2000 gracias a las asociaciones a las que se afilian. Esas asociaciones manejan con habilidad las dimensiones políticas y culturales para asegurar la adhesión de los Tamiles a su causa. Si ese período representa la «edad de oro» de la influencia de los militantes nacionalistas, antes de la prohibición de su organización en Europa en 2006 y la derrota en 2009, ya percibimos algunos ecos en las asociaciones tamiles de la década siguiente.

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