Carl Peters à la recherche de la Biblique Ophir

Fiche du document

Date

28 juin 2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0399-1989

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2649-860X

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Catherine Repussard, « Carl Peters à la recherche de la Biblique Ophir », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.1847


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr De

En août 1901, le New York Times fait paraître un article intitulé Has Ophir been found ? On y relate l’expédition montée par l’explorateur allemand Carl Peters en Afrique orientale pour retrouver la biblique Ophir ou plus prosaïquement les fameuses mines du Roi Salomon. Bien qu’Ophir doive être considéré, ainsi que l’affirme Carl Peters dans son ouvrage Das goldene Ophir Salomos (1895), comme un « El Dorado de première catégorie », ce n’est pas tant l’ivresse de l’or qui motive ses recherches que la volonté de prouver scientifiquement son existence devenue légendaire. Ainsi Ophir devient le lieu obsédant de l’ambition scientifique de Carl Peters exprimant la volonté d’assouvir un désir dont l’objet disparaît sans cesse, mais que l’on imagine à portée de main. Ophir devient alors un mirage, un lieu insaisissable qui ne cesse de se dérober, dont l’existence reste tributaire d’une mystification scientifique, mais dont la réalité qui ne peut se soustraire à l’écho des profondeurs temporelles prend des dimensions mythiques.

Has Ophir been found ? Jener schlagzeilenartige Titel stand im August 1901 in der New York Times über einem langen Artikel, der von einer Ostafrikaexpedition, die der deutsche Afrikaforscher Carl Peters unternommen hatte, berichtete. Peters hatte die Absicht, das Geheimnis der Goldstadt Ophir, woher die Königin von Saba stammen sollte, zu entdecken. Zwar wurde die Stadt vom Abenteurer für „ein erstklassiges El Dorado“ gehalten, doch ist seine Forschungsreise nicht durch Goldrausch motiviert, sondern durch den Willen, die Existenz der legendären Stadt wissenschaftlich zu beweisen. Ophir wird zum Ort einer Besessenheit, der sowohl das wissenschaftliche Streben eines Peters widerspiegelt, wie seine Lust nach einem Objekt, das immer wieder verschwindet und dessen Handgreiflichkeit er sich nur einbildet. Ophir wird zur „ville-mirage“, einem unerreichbaren und sich immer wieder der Wirklichkeit entziehenden Ort, dessen Existenz von einer wissenschaftlichen Mystifizierung abhängt, der jedoch auch eine mythische Dimension besizt.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en