Die Stadt als mythischer Körper

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28 juin 2019

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Sophie Wennerscheid, « Die Stadt als mythischer Körper », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.1911


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La contribution montre que « les visions urbanistiques » de l’écrivain et « architecte » Hans Henny Jahnn (1894-1959) sont empreintes de sa nostalgie d’un lieu voué au mystérieux et à l’inutile. Ce lieu, Jahnn voulut le construire en utilisant des parallélépipèdes massifs de pierre, en référence à son expérience d’un environnement nordique de montagnes grandioses. Des bâtiments monumentaux chargés d’un sens sacré constituaient la « ville-mirage » dans laquelle il voulait vivre – et mourir – avec ses amis. Car l’image que se fait Jahnn de la ville est portée par la représentation d’un corps de pierre mythique, qui subjugue la personne aimée et qui, de manière imputrescible, indéfectible, fait un avec elle. Dans ses textes littéraires, Jahnn crée pour cette image de la ville une langue puissamment massive, archaïsante, mais il montre aussi l’impossibilité d’opposer à « la réalité criminelle de l’Europe » une réalité supérieure en pierre, sans devenir soi-même coupable. Ugrino de Jahnn reste, en tant que « ville-corps », une vision monumentale, une ville qui se reflète dans sa propre nostalgie d’un sentiment religieux de l’inutile érigé en programme.

Der Text zeigt, dass die „städtebaulichen Visionen“ des Schriftstellers und „Baumeisters“ Hans Henny Jahnn (1894-1959) geprägt sind von seiner Sehnsucht nach einer Stätte des Geheimnisvollen und Nicht-Nützlichen. Diese Stätte wollte Jahnn in Anlehnung an die Erfahrung einer überwältigenden nordischen Bergwelt als eine Stätte aus massigen Steinquadern erbauen. Sakral aufgeladene Monumentalbauten bildeten seine „ville-mirage“, in der er mit seinen Freunden leben – und sterben – wollte. Denn Jahnns Stadtbild ist getragen von der Vorstellung eines mythischen steinernen Leibes, der den geliebten anderen Menschen überwältigt und im Stein unverweslich, unaufbrechbar eins mit ihm wird. In seinen literarischen Texten schafft Jahnn für dieses Bild von Stadt eine machtvoll-massige, archaisierende Sprache, zeigt aber auch die Unmöglichkeit auf, der „mordenden Wirklichkeit Europas“ eine steinern überhöhte Wirklichkeit entgegenzusetzen, ohne selbst schuldig zu werden. Jahnns Ugrino bleibt als „Stadt-Körper“ eine monumentale Vision, eine Stadt, gespiegelt in der eigenen Sehnsucht nach einem religiösen Gefühl des programmatisch Nicht-Nüchternen.

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