Robert Walsers Tiere

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5 février 2019

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Lucas Marco Gisi, « Robert Walsers Tiere », Recherches germaniques, ID : 10.4000/rg.877


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Résumé Fr De

L’écrivain suisse Robert Walser (1878-1956) est l’auteur de toute une série de récits animaliers. La présente étude analyse pour la première fois sous la forme d’un corpus cohérent ces textes qui parviennent continuellement à supprimer la frontière entre l’animal et l’humain. À noter que ce n’est pas vraiment l’aspect ‘sauvage’ de l’animal qui fascine Walser, mais plutôt son côté apprivoisé et les mécanismes culturels de domestication qui lui sont liés. Les animaux de Walser ne sont donc pas en premier lieu le miroir de la nature (animale) de l’homme, la relation homme-animal reflète plutôt le processus qui fait de la culture humaine et donc de l’homme lui-même un produit de l’animal ; c’est la thèse qui est défendue ici. Cette perspective repose sur les nouvelles approches théoriques des Human-Animal Studies. Trois aspects seront approfondis : premièrement, la suppression de la frontière entre l’homme et l’animal ouvre la possibilité d’une analyse littéraire des rapports de force, deuxièmement, Walser développe à travers l’animal une vision historique et critique de l’émergence de la culture humaine, de l’ordre social et de l’humanité, et troisièmement, il interroge son propre rapport à l’écriture grâce à des animaux poétologiques, ce qui sera analysé plus en détail avec l’exemple du serpent prenant la place du chat comme muse animale.

Der Schweizer Schriftsteller Robert Walser (1878-1956) hat eine ganze Reihe von Tiergeschichten verfasst, die hier erstmals als thematisch zusammenhängendes Textkorpus untersucht werden. In diesen Texten wird die Grenzziehung zwischen Animalischem und Humanem immer wieder außer Kraft gesetzt, wobei Walsers Faszination weniger dem ‚wilden’ als vielmehr dem gezähmten Tier und der Kulturtechnik der Domestikation gilt. In Walsers Tieren spiegelt sich somit nicht primär die (tierische) Natur des Menschen, sondern in der Mensch-Tier-Beziehung – so die hier vertretene These – wird nachvollziehbar, wie die menschliche Kultur und insofern der Mensch selbst vom Tier hervorgebracht wurden. Diese Perspektive erweist sich als anschlussfähig an neuere theoretische Ansätze der Human-Animal Studies, was an drei Aspekten vertieft wird: Erstens eröffnet die Verwischung der Tier-Mensch-Grenze die Möglichkeit zu einer literarischen Analyse von Machtverhältnissen, zweitens entwickelt Walser eine kulturhistorische und kulturkritische Sicht auf die Hervorbringung der menschlichen Kultur, Gesellschaftsordnung und Humanität durch das Tier, und drittens reflektiert er auch die Ursprünge seines Schreibens anhand poetologischer Tiere, wobei hier die Ablösung der Katze als Musentier durch die Schlange genauer analysiert wird.

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