24 juillet 2013
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0035-3213
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2108-6478
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Wolfgang Brücher et al., « L’alimentation de la Sarre en électricité sous l’influence de la libéralisation du marché européen de l’énergie », Revue géographique de l’Est, ID : 10.4000/rge.3967
Ayant succédé à l’exploitation des mines de charbon, la production d’électricité en Sarre continue à être fondée presque exclusivement sur le charbon. La libéralisation européenne du marché de l’énergie y a été mise en place plus tôt et d’une manière plus large qu’en France. Pour pouvoir réaliser la réduction des émissions de CO2, fixée par le protocole de Kyoto (1997), il faudra économiser la consommation de courant, favoriser la co-production d’électricité et de chauffage (co-génération) aussi bien que les énergies renouvelables. Ces dernières sont soutenues par deux nouvelles lois depuis 2000. Des technologies avancées vont également améliorer la compétitivité des centrales au charbon par rapport à celles au gaz. Il est vrai que la co-génération aura besoin de subventions, mais elle pourra profiter de l’existence de l’axe du chauffage urbain sarrois. Par contre, les énergies renouvelables ne se développent que lentement : jusqu’à ce jour, on ne compte que 21 éoliennes (12,5 MW), et, compte tenu du relief peu approprié, la capacité ne pourra que tripler dans un proche avenir. Si la génération d’électricité photovoltaïque par habitant dépasse de 25 % la moyenne allemande, elle, reste quand même modeste. Comme il faudra encore beaucoup de temps pour augmenter la production d’énergie renouvelable d’une manière considérable, la Sarre demeurera une localisation importante pour la transformation du charbon en électricité.