25 mai 2011
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Joël Forthoffer, « Le transport ferroviaire de denrées périssables en Alsace : l’exemple de la bière », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.1185
En 1852, la livraison des derniers tronçons de la ligne de Paris à Strasbourg ouvre en grand le marché parisien aux productions agroalimentaires d’Alsace et de Lorraine, notamment à celle de la bière. La Compagnie des chemins de fer de l’Est et les brasseurs s’entendent d’ailleurs très vite pour tirer le meilleur parti de cette nouvelle réalité : trains complets à marche rapide, embranchements particuliers, wagons spéciaux, tout concourt à l’essor de l’industrie brassicole locale, confrontée dans le même temps à la révolution du froid, garant d’une plus grande qualité. Une marche en avant que l’annexion des deux provinces à l’Empire allemand entre 1871 et 1918 attiédit quelque peu. La brasserie Gruber, à Strasbourg, est représentative de ce courant.