Le cheminement en gare lors des premiers voyages en train : récits d’expériences d’un espace-seuil

Résumé Fr En

Cet article est extrait d’une réflexion menée dans le cadre d’un doctorat en architecture, intitulé « Le marcheur de la gare. Généalogie des spatialités, conception des parcours, expression des cheminements (1837-2030) ». Cette recherche explore les relations entre la conception architecturale des gares au fil de l’histoire et les pratiques de mobilité piétonne qui y ont cours. Notre méthodologie consiste à mettre en relation des plans d’époque, représentations de la gare et de ses cheminements tels qu’ils ont été pensés par le concepteur, et d’autres sources, que l’on pourrait qualifier de « traces ». Ici, pour documenter les pratiques piétonnes de la gare originelle du XIXe siècle, c’est dans la littérature que nous avons puisé les traces des langages corporels piétons ayant lieu au sein de ces bâtiments complexes.

This article is an extract from a reflection carried out within the framework of an architecture Ph.D entitled “The train station walker. Genealogy of spatialities, design of routes, expression of pedestrian pathways (1837-2030)”. This research explores the relationships between the architectural design of railway stations throughout history and the practices of pedestrian mobility that take place there. Our methodology consists in putting together historical plans, representations of the station and its walking paths as they were conceived by the designer, and other sources, which could be described as “traces”. Here, in order to document the pedestrian practices of the original 19th century station, we have drawn from the literature the traces of pedestrian body language taking place within these complex buildings.