Les sciences sociales françaises face à la gare. Bilan et lecture critique

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21 décembre 2011

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David Bàn, « Les sciences sociales françaises face à la gare. Bilan et lecture critique », Revue d’histoire des chemins de fer, ID : 10.4000/rhcf.342


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Avec l’essor urbain du XIXe siècle, la gare est devenue un lieu multifonctionnel. Elle assure le passage de la ville à la campagne, du fermé à l’ouvert. Ses usagers sont de classes sociales et de nationalités diverses. Son statut de « porte de la ville » lui confère, encore au XXIe siècle, un rôle central dans l’organisation de l’espace tant d’un point de vue matériel que symbolique. Lieu public le plus récent de l’espace urbain, elle est riche d’enjeux architecturaux, industriels et historiques.Mon étude, qui s’ancre dans le champ des sciences sociales, porte sur les usages sociaux de la gare urbaine comme espace public dans ses dimensions politique, historique et architecturale. Il s’agit de comprendre comment les sciences sociales (l’histoire, l’urbanisme, la sociologie, l’anthropologie) ont envisagé la gare d’un point de vue méthodologique et épistémologique.En m’appuyant sur une recherche bibliographique menée durant l’année universitaire 2005-2006, je présenterai les diverses approches et les principaux travaux d’histoire, de sociologie, d’anthropologie et d’urbanisme sur le thème de la gare, et plus largement sur ce que certains appellent aujourd’hui les lieux-mouvements en France.

As cities developed in the 19th century, railway stations assumed multiple functions. They provided a transition toward the countryside and passage from closed to open spaces. Their users belonged to various social classes and nationalities. As “gateways” of cities, they are still endowed today, in the 21st century, with a status that grants them a central, material and symbolic role in the organization of urban space. These most recent public places in the urban landscape also boast numerous architectural, industrial and historic aspects.My paper, set in the field of social science, deals with the social uses of urban stations as public spaces, in their architectural, historical, and political dimensions. We will try to understand how social science (history, town planning, sociology, and anthropology) considered railway stations from a methodological and epistemological point of view.Based on a bibliographical research conducted in the 2005-2006 academic year, we will define the various critical approaches to the study of railway stations, and the major research works on that subject in history, sociology, anthropology and town planning. We then extend this analysis to what are designated as “places of movement” in contemporary France. Résumé traduit du français par Maïca Sanconie.

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