D’épouse dévouée à professeur de faculté, itinéraires de quelques femmes psychologues des années 1930 aux années 1960

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20 février 2020

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Annick Ohayon, « D’épouse dévouée à professeur de faculté, itinéraires de quelques femmes psychologues des années 1930 aux années 1960 », Revue d’histoire des sciences humaines, ID : 10.4000/rhsh.4157


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Parmi les trajectoires de femmes qui firent ou tentèrent de faire carrière dans la psychologie scientifique après la Première Guerre mondiale, deux périodes se distinguent. Dans la première (années 1920 et 1930), les « épouses dévouées », qui consacrèrent leur vie à soutenir la carrière de leur mari et collaborèrent de manière significative à leurs recherches, sans bénéfice social (Mmes Piéron et Wallon) cotoient les femmes investissant un champ nouveau, la psychologie du travail, leur permettant une réelle professionnalisation (Dagmar Weinberg et Suzanne Pacaud). Après la guerre, les portraits de trois femmes qui firent une carrière éminente sont ici dessinés : Hélène Gratiot-Alphandéry, Bärbel Inhelder et Juliette Favez Boutonier, première femme titulaire d’une chaire de psychologie à la Sorbonne. L’absence de reconnaissance dont cette dernière fit l’objet s’explique par le clivage entre une approche clinique plus féminisée, renvoyant au monde professionnel, et une approche expérimentale se voulant plus scientifique.

The trajectories of women who pursued, or attempted to pursue, a career in scientific psychology after the First World War fall into two distinct periods. In the first one (1920s and 1930s), alongside the “devoted wives”, who dedicated their lives to supporting their husbands’ careers, and were important collaborators in their research, but without any social recognition (Mrs Piéron and Mrs Wallon), there existed women who chose the new discipline of occupational psychology, which offered them a real career (Dagmar Weinberg and Suzanne Pacaud). For the post-war period, we describe the outstanding careers of three women, Hélène Gratiot-Alphandéry, Bärbel Inhelder and Juliette Favez Boutonier, the first woman to hold a Chair in Psychology at the Sorbonne. The lack of recognition received by Favez Boutonier is due to the discipline’s division between a clinical approach, favoured by women, and focusing on the world of work, and an experimental approach that claimed greater scientificity.

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