L’expérience de l’exil chez les femmes leaders chiliennes

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24 avril 2024

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Bérengère Marques-Pereira et al., « L’expérience de l’exil chez les femmes leaders chiliennes », Sextant, ID : 10.4000/sextant.3850


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Après le coup d’Etat qui a renversé le gouvernement de l’Unité populaire au Chili, le 11 septembre 1973, c’est par centaines de milliers que des hommes et des femmes, militants au sein des partis de gauche et d’extrême gauche durent s’expatrier. Nous nous sommes attachées aux « retornadas », citoyennes engagés politiquement qui n’auraient jamais songé à quitter leur pays et qui, une fois exilées, pensent au retour et plus particulièrement des femmes qui, revenues d’exil, assumeront à leur retour au Chili des positions de leadership dans l’espace public qu’il soit politique, associatif, syndical ou universitaire. Plusieurs « retornadas » qui étaient militantes de gauche avant leur départ en exil, se retrouvent en majorité dans les cadres des ONG, de diverses organisations qui entendent défendre les droits des femmes, sont actives au sein des formations politiques de la Concertación ; plusieurs d’entre elles sont conseillères du SERNAM (Servicio Nacional de la Mujer) ou y assument des postes de direction, se font élire conseillères municipales ou députées. L’ensemble de ces éléments a été mis en lumière dans une étude menée par Rios Tobar.

After the coup d’état that overthrew the Popular Unity government in Chile on 11 September 1973, hundreds of thousands of men and women who were activists in left-wing and far-left parties had to leave their country. In this article we focus on the ‘retornadas’, politically committed citizens who would never have thought of leaving their country but who, once exiled, thought about returning, and more particularly on the women who, on returning to Chile from exile, took up leadership positions in the public arena, be it political, associative, unionist, or academic. Many of these ‘retornadas,’ who were left-wing activists before they went into exile, can be found working for NGOs and other organisations that defend women’s rights, and are active in the Concertación’s political groups; several of them working as advisors to SERNAM (Servicio Nacional de la Mujer), holding management positions within this organisation, or are elected local councillors or deputies. All these factors are highlighted in a study conducted by Rios Tobar.

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