Shakespeare Transformed: Copyright, Copyleft, and Shakespeare After Shakespeare

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15 mai 2017

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Sujata Iyengar, « Shakespeare Transformed: Copyright, Copyleft, and Shakespeare After Shakespeare », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.3852


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Résumé En Fr

Much critical ink has been spilled in defining and establishing terms for how we discuss versions of Shakespeare: appropriation, adaptation, off-shoot, recontextualization, riff, reworking, and so on have been used interchangeably or under erasure. This paper both examines the utility of such nice distinctions, and critiques existing taxonomies. It takes as its starting point the premise that scholars must carefully articulate our reasons for deploying particular terms, so that Shakespearean thinkers, readers, writers, and performers can develop a shared, even if contested, discourse. Ultimately, however, it suggests a new rubric or heading under which to consider Shakespearean appropriations: as transformations. In a US context, to evoke either “adaptation” or “appropriation” is to evoke copyright law. I suggest that Shakespearean appropriations potentially metamorphose or mutate culture, literary form, creativity, pedagogy, and, most provocatively, the market economy, in part because Shakespearean texts antedate current US copyright law and thus any use we make of them is already “transformative.” In particular, Shakespearean appropriations transform creative production and intervene in contemporary commodity culture or the hypermediatized, monetized creative self. Shakespearean transformations in both legacy and emerging media also offer models for the new hybrid creative economies predicted ten years ago by Lawrence Lessig in part because of Shakespeare’s “spreadability” (Henry Jenkins, Sam Ford, and Joshua Green’s term for content that can be remixed, shared, grabbed and so on) and its “stickiness” (a marketing term popularized by Grant Leboff, Sticky Marketing: Why Everything in Marketing Has Changed and What to Do About It, London, Kogan Page, 2011, that connotes the power to draw repeat users who forge a lasting connection with the source material).

Comment définir les différentes versions des œuvres de Shakespeare ? Le vocabulaire est foisonnant : on utilise, de façon presque interchangeable ou sous rature, les termes d’appropriation, d’adaptation, de produit dérivé, de recontextualisation, de variation, de réélaboration, etc. Cet article évalue l’utilité de telles distinctions et passe en revue les taxonomies existantes en prenant comme point de départ la nécessité pour les chercheurs de justifier l’emploi de tel ou tel terme, et ce pour permettre aux penseurs, aux lecteurs, aux écrivains et aux artistes qui s’intéressent à Shakespeare de disposer d’un discours commun, même si celui-ci fait l’objet d’un débat. L’ajout d’une nouvelle catégorie semble souhaitable : celle des transformations. En effet, dans le contexte américain, les notions d’adaptation et d’appropriation appartiennent à la législation sur la propriété intellectuelle ; or, si les appropriations shakespeariennes peuvent transformer la culture, les formes littéraires, la créativité, la pédagogie, et même poser un défi à l’économie de marché, c’est en partie parce que les textes de Shakespeare ont été écrits avant les lois sur le copyright en vigueur de nos jours aux États-Unis. L’usage que nous pouvons faire de ces textes est donc déjà une « transformation ». Les appropriations shakespeariennes transforment la production créative et jouent un rôle dans la culture standardisée contemporaine ou dans l’expression d’une identité hypermédiatisée et monétisée. Les transformations de Shakespeare, à la fois dans les médias traditionnels et dans les nouveaux médias, fournissent un modèle pour les nouvelles économies créatives hybrides annoncées il y a dix ans par Lawrence Lessig, en partie à cause de sa « diffusabilité » (mot employé par Henry Jenkins, Sam Ford et Joshua Green pour parler d’un contenu qui peut être remixé, partagé, saisi, etc.) et de son « adhésivité » (stickiness, terme popularisé par Grant Leboff, Sticky Marketing: Why Everything in Marketing Has Changed and What to Do About It, Londres, Kogan Page, 2011, qui renvoie au pouvoir d’attirer des usagers fréquents qui vont développer un lien durable au document original).

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