La traduction des sonnets de Shakespeare

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1 novembre 2007

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Yves Bonnefoy, « La traduction des sonnets de Shakespeare », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.540


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Pourquoi proposer encore une traduction des sonnets de Shakespeare ? Pour deux raisons : d'une part, la curiosité, tant la voix de Shakespeare dans les sonnets paraît différente de celle que l'on entend dans ses pièces de théâtre ; et d'autre part, l'insatisfaction par rapport à la méthode employée jusque là par les traducteurs. Si le choix de la prose fait perdre le poétique, on peut tenter de traduire dans une langue ouvragée. Le résultat court alors le risque d'être maniériste. Quant aux traductions en vers, elles sont par trop acrobatiques. La solution idéale consiste à adopter le vers libre. De nombreux traducteurs des sonnets l'ont déjà fait, mais ils proposent toujours une traduction juxtalinéaire afin de préserver la forme du sonnet. Pourtant, le sonnet shakespearien n'étant pas conçu comme le sonnet pétrarquien, il n'est nullement nécessaire de se limiter à quatorze vers. Recréer trois strophes longues suivies d'une strophe courte portant la pointe finale est tout aussi satisfaisant. Le sens paraît certes prendre le pas sur la musique, mais les sonnets de Shakespeare, ne l'oublions pas, ont une charge rhétorique forte et sont de véritables argumentations (résumé établi par Muriel Cunin).

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