L’inadvertance du Docteur Cottard

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1 novembre 2007

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George Steiner, « L’inadvertance du Docteur Cottard », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.633


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Cet article s'intéresse à la réception de Shakespeare en France en constatant une résistance linguistique, littéraire et culturelle à l'oeuvre du dramaturge anglais, puis en proposant une réflexion quant au pourquoi de ces rapports conflictuels. George Steiner parcourt le sort que les différents siècles et modes littéraires et critiques ont réservé à Shakespeare, de la rencontre manquée de Racine et Shakespeare au rejet politique de de Gaulle, en passant par l'indifférence de Proust. Le romantisme et la canonisation du Barde par Hugo font figure d'exception, tout comme l'oeuvre «shakespearienne» de Paul Claudel. L'auteur émet alors différentes hypothèses, dont le malaise que crée la coexistence du tragique et du comique chez Shakespeare pour des Français plus enclins à séparer rigoureusement les genres et l'impossibilité de catégoriser Shakespeare sous une étiquette religieuse ou idéologique. Enfin, l'auteur rejette l'explication linguistique d'une incompatibilité entre le français et l'anglais, en prenant l'exemple d'autres langues européennes et en analysant de récentes traductions (résumé d'Anne Dunan).

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