« A tapster is a good trade » : la figure du garçon de taverne chez Shakespeare et ses contemporains

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1 novembre 2007

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Guillaume Winter, « « A tapster is a good trade » : la figure du garçon de taverne chez Shakespeare et ses contemporains », Actes des congrès de la Société française Shakespeare, ID : 10.4000/shakespeare.831


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La taverne forme dans le théâtre élisabéthain et jacobéen un monde parallèle, un espace de permissivité propice à toutes les malhonnêtetés, souvent prisé des dramaturges pour des scènes comiques ou pour servir de contrepoint à des scènes plus sérieuses, comme dans la dichotomie taverne / cour que l’on rencontre dans 1&2 Henry IV de Shakespeare. Nous nous intéressons ici au garçon de taverne, personnage secondaire dans les pièces mais personnage-clé de cet univers, figure récurrente utilisée à diverses fins par les dramaturges. Il est bien souvent un personnage comique : il amuse par ses bons mots et étonne par ses trickeries mais il amuse également en étant le dindon de la farce. Tantôt caricatural pour mieux servir la comédie, tantôt faire-valoir ou souffre-douleur, il est parfois un héros à part entière doté d’un caractère bien trempé. Le côtoyer permet de brosser un tableau assez fidèle de l’underworld et de ses pratiques, même si Shakespeare réussit ce tour de force sans pour autant véritablement mettre en scène ce personnage, à travers un réseau d’allusions soigneusement tissé au fil de ses pièces qui vient donner une image presque plus précise que la représentation grotesque proposée par Francis (dans Henry IV) ou Pompey (dans Measure for Measure).

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