The Legacy of Nineteen Eighty-Four: British Dystopias, from 1984 to the present day

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20 décembre 2022

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Claire Wrobel, « The Legacy of Nineteen Eighty-Four: British Dystopias, from 1984 to the present day », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.12872


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Résumé En Fr

This introductory piece looks back at the “Orwellian moment” that was the year 1984, which prompted a re-examination of Nineteen Eighty-Four’s potential prophecies and witnessed a dystopian resurgence in literature, then asks whether an Orwellian posterity can be traced in the British dystopias produced since then. After locating the dystopian genre on the utopian spectrum, in relation to terms such as “anti-utopia” or “metatopia”, it moves on to the reception of dystopia and to the question of hope. Can dystopias act as cautionary tales or do they just sell dissatisfaction as a commodity? The formal strategies to be found in contemporary dystopias are then examined. The latter’s preference for realism rather than science fiction, their focus on an individual protagonist, and the centrality of themes such as language, individual and collective memory and historiography may be regarded as evidence of an Orwellian posterity. However, new concerns have also emerged in the “post-totalitarian dystopia”, in which late capitalism is a predatory force that devours humans and nature. As such, British dystopias since 1984 display close links with genres such as post-apocalyptic fiction and climate fiction. Recent dystopias however never lose sight of the political, whether in the new forms state authoritarianism may take or in the deadly effects of fragmented plutocracies.

Cet article introductif revient tout d’abord sur le “moment Orwellien” qu’a été l’année 1984, pendant laquelle les prophéties potentielles de Mille neuf cent quatre-vingt-quatre ont été ré-examinées et une résurgence de la dystopie littéraire a pu être observée, avant de poser la question de savoir si une postérité de George Orwell peut être identifiée dans les dystopies britanniques produites depuis. Après avoir situé le genre dystopique sur le spectre de l’utopie, et par rapport à des notions comme l’« anti-utopie » ou la « métatopie », l’introduction aborde la réception de la dystopie et la question de l’espoir. Les dystopies peuvent-elles fonctionner comme des récits édifiants ou se contentent-elles de vendre du mécontentement en masse ? Ce sont ensuite les stratégies formelles des dystopies contemporaines qui sont examinées. La préférence de celles-ci pour une forme de réalisme plutôt que la science-fiction, le fait qu’elles se concentrent sur un ou une protagoniste et la centralité de thèmes comme le langage, la mémoire individuelle et collective et l’historiographie peuvent être considérés comme autant de signes d’une postérité Orwellienne. Cependant, de nouvelles préoccupations sont également apparues dans la « dystopie post-totalitaire », dans laquelle le capitalisme tardif est une force prédatrice qui dévore les humains et la nature. Ces préoccupations rapprochent la dystopie de genres comme la fiction post-apocalyptique et la fiction climatique. Les dystopies récentes ne perdent cependant jamais de vue les questions politiques, qu’il s’agisse des nouvelles formes que le totalitarisme d’état peut prendre ou des effets délétères de plutocraties fragmentées.

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