Rhyme or Reason: Three Patterns of Poetic Interference in the British Crime Novel

Fiche du document

Date

1 juillet 2009

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1272-3819

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1969-6302

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Camille Fort-Cantoni, « Rhyme or Reason: Three Patterns of Poetic Interference in the British Crime Novel », Sillages critiques, ID : 10.4000/sillagescritiques.1438


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

This essay shows how poetical elements may be integrated to a prose genre, the crime fiction narrative, and the perturbations they may generate. Conan Doyle’s Musgrave Ritual centers on a pattern of verse. There are two ways of interpreting it: a poetical reading, that denies the text an object, and an utilitarian reading, that forces out of it a series of names limiting its “effect of illimitation” (Jean Cohen), though questioned by narrative irony. In Agatha Christie’s Crooked House, the nursery rhyme in the title is merely submitted by the detective to a rational, analogical reading. Now an irrational reading, based on Freud’s interpretation of dreams, might show that the poem’s signifiers all reveal one unspeakable statement: a child has killed. In Colin Dexter’s The Way Through The Woods, a detective builds up a poem in order to display its object – a corpse. This interpretation happens to be faulty, yet the poem states the truth insofar as it expresses another murderer’s confession – unknown to his author and the murderer. An oracular utterance, it subverts the traditional pattern of the detective’s final explanation.

Nous interrogeons ici l’intégration d’éléments poétiques à la narration policière, et les perturbations qu’elle peut susciter. The Musgrave Ritual de Conan Doyle fait apparaître un pré-texte en vers. Deux interprétations en sont possibles: l’une, poétique, lui dénie un objet et le pérennise par la lecture. L’autre, référentielle, tire du texte une série de noms limitant son “effet d’illimitation” (Cohen), mais est remise en cause par l’ironie narrative. Dans Crooked House d’Agatha Christie, le “nursery rhyme” qui donne son titre au récit n’est invoqué par le détective que dans une lecture analogique. Or une lecture irrationnelle, sur le modèle freudien de l’interprétation du rêve, montrerait que les signifiants du poème convergent vers un seul énoncé, indicible: un enfant a tué. Dans The Way Through The Woods de Colin Dexter, un détective élabore un poème pour exhiber un objet – un cadavre. Son interprétation s’avère fautive, mais le poème dit vrai en donnant à entendre la confession d’un coupable – à son insu, et à l’insu du détective. Production oraculaire, le poème subvertit l’explication traditionnelle du détective.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en